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Nos perceptions, des mises en abymes?

Dernière mise à jour : 17 mai 2022

Il était un fois un tableau.

Gigantesque lorsque l'on s'en approchait, et de plus en plus, petit lorsque l'on s'y éloignait. Ne formant alors plus qu'un grain, voir plus rien.

Seul une galerie contenant cette oeuvre.

En marchant un peu les immeubles remplaçaient le musée alors autant inexistant visuellement que le fameux tableau gigantesquement petit.


En décidant de se rendre dans ce dernier et de rester planter devant cette peinture réalisée, par on ne sait exactement qui, quoi, et quel phénomène, puis en se concentrant fortement on pouvait, alors, s'y immerger.


Le décor, familier, de créations par milliers, de micro tableaux dans le tableau. Infini. En portant son attention sur les milliards d'êtres y vivants on s’apercevait de l'existence de multiples expériences, les tableaux dans le tableaux, du tableau, des tableaux .... du tableau que l'on regarde, qui existe et n'existe pas selon où l'on se place et le sens employé.


Une vie individuelle à la fois présente et à la fois absente. Tout se déroule. Tout est. D'encore plus près on y voyait un être dans une chambre tapant sur un clavier une histoire provenant de son imaginaire, alors réel, dans son monde de pensées, de ressentis, écrit un récit de tableaux dans des tableaux, de paradoxes selon l'existence et la non existence à la fois dualistique et à la fois ne formant qu'un.


Elle pense qu'elle a perdu pieds, perdu connexion avec qui elle est. Elle ne sait plus ce que c'est de ressentir l'être. Alors elle écrit, pensant à tous les autres qui comme elle vivent les yeux fermés, le corps coupés de ce qui Est. Parfaitement à l'aise dans l'oeuvre qu'elle a créé, elle se demande si celle-ci ne devrait pas être modifiée. Là voilà dans le schéma infini, de boucles, pensant à son tableau et à tout ceux dont elle ne connait l'existence ou ne peut illustrer leur oeuvre.


Il faudrait s'envoler de celle qu'elle à créé, ne plus être cet être mais un tableau assemblant ces derniers. Et ainsi de suite jusqu'à ce que la boucle s'arrête, ou que tout ce qui reste, ne soit plus que la satisfaction indescriptible d'avoir exploré, d'avoir accepté, de n'avoir rien appris qu'à rien n'est su. D'avoir seulement vécu.


Merci


- Marie Mazeau professeure de Yoga sur Paris et à l'international. Guidance avec douceur et Joie.


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